Eva Saracino, éditrice depuis 2012, fondatrice de la marque Erato-Editions, dévore ses premières pages à 6 ans.

Elle se rêve libraire quand ses camarades se voient infirmières.

Chez sa grand-mère, elle lit les résumés de chaque livre présenté dans les catalogues de maisons d’édition.

Elle attend les ouvrages avec plus d’impatience que son aïeule.

Elle les avale d’une traite, peu importe le sujet, peu importe le genre, et peu importe l’âge requis.

Lire, c’est plus qu’une passion pour Eva, c’est une curiosité nécessaire.

Lire des vies, s’y plonger, découvrir des personnages, en imaginer l’auteur.

L’intrigue, l’histoire, les émotions provoquées par un livre, pour elle, c’est un pouvoir.

Un pouvoir entre les mains des auteurs qui donnent vie à une réalité parallèle.

Pour elle, un livre, il faut y croire.

Pour le vivre.

Chaque détail compte, pour construire cette cohérence indissociable d’un récit captivant.

Cette curiosité de tout, Eva la manifeste à travers son parcours.

Secrétaire, régisseuse de spectacle, elle travaille ensuite à la mise en page en maison d’édition. Les quatrième de couverture n’ont plus de secrets pour elle.

Entourée d’auteurs, elle décrypte les fonctionnements du secteur, les rouages du métier, et perfectionne son expertise de fervente lectrice.

Elle lit tout, tout le temps et de tout.

Du roman aux journaux, les mots la saisissent. L’information la fascine.

L’histoire derrière l’histoire.

C’est ce qui l’anime, ce qu’elle veut savoir, décrypter, comprendre.

Et, qui fait d’elle une éditrice pointilleuse, passionnée, impliquée.

Car, il n’y a pas de hasard, et surtout pas dans un roman.

La moindre ville mal dépeinte, le moindre détail qui n’a pas sa place, passe au crible d’Eva.

Tout doit être calibré, crédible, de la moindre précision géographique à la correction orthographique.

Quand Eva Saracino lance Erato-Editions en 2012, cette éprise de livres a une vision novatrice : en plein déferlement de 50 Shades of Grey, elle veut exposer ce genre littéraire dans sa version francophone et en valoriser les auteurs.

La romance, comme un genre à part entière ?

Oui, furieusement.

Le lectorat en est friand, et le talent ne demande qu’à être mis en lumière.

Alors avec sa rigueur, et son approche très personnalisée de l’édition, Eva Saracino déniche des auteurs, les accompagne, dort avec ses textes, les corrige, les remanie, et enfin les édite.

Éditer ?

D’un rêve de vendre des livres à celui de leur donner vie, il n’y a décidément pas de hasard.

Un catalogue riche, des auteurs reconnus, Eva Saracino fait d’Erato-Editions une jolie histoire et parvient à faire de la romance un genre littéraire respecté et recherché.

En plein succès, alors que la maison d’édition est installée et reconnue comme jolie écurie de talents de la romance, elle ressent comme un violent besoin de s’en éloigner.

Des griefs, des heurts qui font partie du quotidien du métier d’éditeur, des événements s'enchaînent la bouleversent et la touchent au plus profond.

Désarçonnée, blessée, et abattue, Eva s’éteint.

Une tristesse la paralyse.

Une tristesse comme celle d’une rupture, lorsque l’on comprend qu’une relation n’est plus aussi épanouissante qu’à ces débuts exaltants.

Et qu’on ne saisit pas la raison de ce dysfonctionnement, de ce changement soudain.

Un désenchantement qui déstabilise l’éditrice.

La passion s’étiole donc, un spleen l'oppresse.

Et, Eva ne comprend pas tout de suite pourquoi.

Est-ce la gestion trop personnelle avec les auteurs?

Est-ce d’avoir “trop lu”?

Est-ce cette implication qui la laisse exsangue?

Est-ce un banal burn-out ?

Eva se sent épuisée, vidée, lassée.

Des questionnements arrivent, l’envie de faire table rase, de donner une nouvelle impulsion à cette histoire d’amour avec les livres.

Eva identifie la source de ce désarroi.

Et si la romance ne suffisait plus à définir Erato-Editions ?

Et si elle devait refonder son approche ?

Peu à peu, elle retrouve l’envie.

Elle a envie de lire autre chose, de proposer d’autres histoires à des lecteurs de plus en plus nombreux.

Pour Eva, pas question de mettre un point final à sa raison d’être! A son histoire passionnelle avec les pages.

Parfaire un manuscrit, promouvoir ses auteurs, elle ne s’imagine nulle part ailleurs.

Peu importe le confinement, le boycott d’Amazon ou les fermetures des librairies.

Lire c’est respirer, c’est s’évader, c’est vivre d’autres vies.

Elle sait que c’est un besoin essentiel, et que son rôle est de trouver ceux qui en ont le talent de toucher des vies en racontant d’autres.

Et, lorsqu’Eva réfléchit au renouveau d’Erato-Editions, elle constate que sa pierre à l’édifice de la romance est posée.

Le secteur fourmille de livres du genre.

Les lecteurs s’y précipitent.

En revanche, d’autres champs s’ouvrent à elle.

Elle est enthousiasmée à l’idée de relever de nouveaux défis, de découvrir de nouveaux talents, de lire d’autres genres.

Elle a en tête d’autres pages à noircir pour une maison d’édition qui a une vision très perfectionniste d’un métier où auteur et éditeur fusionnent le temps d’un livre.

Si elle n’a plus le cœur à la romance, elle s’écarte de cette spécialisation pour s’engager vers d’autres horizons, avec ferveur.

Elle renoue avec les heures passées sur un manuscrit à annoter, souligner les détails incohérents.

Peu importe l’intrigue, son métier est le même.

Ces petites choses que seul son œil curieux de tout repère, elle les chérit.

Puriste de l’édition, Eva aborde l’édition d’un livre comme une véritable collaboration. Elle conseille, guide, accompagne l’auteur vers l’apogée de son talent.

Un mot à revoir, des phrases à réécrire, des anachronismes à corriger, une broutille qui va tout changer, Eva est attentive à tout ce qui pourrait transformer le texte de son auteur en futur succès.

Un succès pour son auteur.

Qu’il en tire une fierté.

C’est son but.

Eva Saracino édite avec deux personnages qui ne la quittent jamais : l’auteur, et le lecteur.

Un lecteur qui, subjugué par le livre qu’il pénètre est heureux de son choix, et un auteur satisfait de son œuvre.

Quel que soit le genre abordé, Eva Saracino fonde l’ADN de sa maison d’édition sur ce principe : ne jamais sortir un livre qui ne contentera ni son auteur ni son lecteur, peu importe le temps passé dessus.

De sa connaissance littéraire pointue, Eva Saracino élargit donc l’offre d’Erato-Editions pour un catalogue de Fictions Romancées sous toutes les coutures.

Épouvante, romance, érotisme, histoires de vies, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !

L’ivresse des mots, l’ivresse d’une narration palpitante, l’ivresse de récits qui vous tiennent en éveil, accrochés aux virgules et aux aventures de personnages auxquels on croit.

Opiniâtre, audacieuse, méticuleuse, expérimentée, Eva Saracino ne recule devant aucun texte, qu’il soit polémique, tabou, effrayant ou fantaisiste.

Tant que l’histoire interroge, intrigue, bouleverse ou questionne.

D’une histoire d’amour interdite entre deux femmes dans un pays où l’homosexualité est punie, ou la lente agonie d’un homme qui s’englue dans la drogue, les choix d’Eva Saracino sont intenses, convaincus et convaincants.

Erato-Editions est une maison d’édition.

Le terme « maison », Eva Saracino le prend au pied de la lettre.

Ici, les auteurs sont chez eux.

Disponible, réactive, impliquée, si éditer un livre est une aventure humaine exaltante, Eva Saracino parvient à décorréler pourtant l’affect pour aboutir à des relations où la proximité entre auteur et éditeur est aussi saine que fructueuse.

Tous les auteurs sont logés à la même enseigne.

Pour Eva Saracino, l’équité est l’antidote des déchirements familiaux.

Donc, pas de favoritisme, pas de superstar !

Eva Saracino promeut tous les talents de la même manière à la hauteur de la qualité du livre écrit.

Ici, tout le monde est d’abord auteur.

Elle met au service de chaque auteur son expérience, son intégrité, son œil attentif, pour faire d’un manuscrit une réalité.

Graphiste, correction éditoriale, correcteur, c’est la même équipe dévouée et compétente qui collabore sur chaque livre Erato-Editions.

Faire rayonner les auteurs, leur donner leur rêve à toucher du doigt, sous cet ouvrage enfin publié, pour Eva Saracino c’est la réponse à la confiance que lui accordent les auteurs.

Pour elle, un texte lui est confié.

Ce texte, elle le porte, jusqu’aux stands de salons littéraires, jusqu’aux réseaux sociaux, pour lesquels elle se forme continuellement à l’usage optimal dans la promotion culturelle.

DONNER À LIRE, DONNER À VIVRE

Pour Erato-Editions, éditer c’est donner vie.

Donner à lire, c’est donner à vivre au lecteur.

Une façon d’approcher ce métier en respectant profondément le lecteur.

Vibrer en tournant des pages.

S’en souvenir.

Sourire.

Pleurer.

S’identifier.

Se sentir troublé.

Autant d’émotions qui tissent l’histoire d’Erato-Editions.

Offrir des histoires à lire, des livres à vivre, des récits qui marquent.

Parce que, pour sa fondatrice, rien n’est plus important que considérer le lecteur, lui offrir un moment hors du temps, suspendu aux phrases.

Les ventes ?

Les best-sellers ?

Ce n’est pas ce qui guide les choix de manuscrits chez Erato-Editions.

Si toute l’expérience d’Eva Saracino permet de déceler les talents, de pressentir ce qui sera un succès, c’est l’authenticité du ressenti qui détermine les sélections de cette maison d’édition experte des romans.

Si publier un livre est un rêve pour un auteur, Erato-Editions sait aussi que le rôle d’un livre est de faire rêver les lecteurs.

Et, ce n’est possible qu’en s’intéressant véritablement à celui qui le lira.

Et, qui mieux qu’une lectrice assidue, férue de récits, experte de romans, sait ce qu’un autre lecteur aimera ?